La lutte suisse entre folklore et sport
En quoi cela consiste, d’où elle vient et quelles sont les règles. Une présentation en quelques lignes
La lutte suisse est un sport national suisse, surtout pratiqué en Suisse alémanique.
Mais que se cache derrière ce terme
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Elle se pratique avec une culotte en toile de lin, large avec une partie basse retroussée (« canons »), munie d’un ceinturon et portée sur les vêtements.
Ses origines
Ses racines ne sont pas vraiment connues. Toutefois, les récits de voyage la mentionnent déjà à partir du XVIII siècle.
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Certaines sources attestent qu’en lieu et place de la culotte portée actuellement, les lutteurs utilisaient une ceinture.
Comment ça marche
La lutte suisse se pratique en plein air, sur un « rond de sciure ». Le nombre de ronds dépend de la taille de la compétition : les fêtes régionales comptent quatre à cinq ronds alors que la Fête fédérale de lutte suisse en compte sept.
Le rond de sciure doit être constamment humidifié pour éviter que les particules de bois ne s’envolent et dérangent les lutteurs. Il est aussi salé pour obliger les lutteurs à recracher la sciure qu’ils pourraient avaler lorsqu’ils sont au sol.
Les lutteurs empoignent le ceinturon de leur adversaire avec la main droite, au niveau du dos, et à agripper son canon droit avec la main gauche.
Ils essayent alors de jeter à terre leur adversaire, en plaquant au sol leurs omoplates ou les trois quarts du dos.
La passe (Gang) dure de cinq à huit minutes (dix à vingt minutes pour la finale). La passe se termine par la victoire de l’un des deux lutteurs ou à la fin du temps règlementaire